samedi 29 août 2009

Potsdamer Platz


La Potsdamer Platz est aujourd'hui le centre névralgique de la capitale.
Du temps de la division de la ville, elle n'était qu'un "No man's land" entre Berlin-Est et Ouest.






Quelques vestiges du Mur demeurent, et des dalles indiquent son ancien tracé ...

Holocaust-Manhmal - Mémorial de l'Holocauste & Denkmal für die im Nationalsozialismus verfolgten Homosexuellen


Après de longues négociations, il a été décidé de construire à Berlin un monument d'importance à la mémoire des juifs assassinés dans l'Europe nazie : the Memorial to the Murdered Jews of Europe.
Se trouvant sur l'emplacement du bunker de Goebbels, le mémorial est un cimetière permanent et accessible par tous ses côtés. C'est en fait assez abstrait et d'aspect froid.
Il compte 2711 stèles, de tailles et d'inclinaisons variées.



... et un peu plus loin : un "mémorial" pour les victimes homosexuelles du nationalisme. Un simple cube de béton à l'intérieur duquel on aperçoit deux hommes s'embrasser.

Une plaque toute proche indique que :
"Du temps de l'Allemagne nazi, les homosexuels ont été persécutés comme jamais auparavant. En 1935, l'homosexualité est érigée en crime, un simple baiser étant susceptible des poursuites. Il y a ainsi eu plus de 50 000 condamnations. Des centaines d'hommes ont été envoyés en camp de concentration pour le simple fait d'être gay, et nombre d'entre eux y sont morts. Ils y sont morts de faim, de maladies et de maltraitances ; certains ont été victimes de massacres.
La communauté gay a été détruite pas le national-socialisme. Les femmes homosexuelles n'étaient, elles, pas poursuivies, mis à part en Autriche. Néanmoins, les lesbiennes qui entraient en conflit avec le régime étaient sujettes à des mesures répressives particulières. Sous le régime nazi, les personnes homosexuelles vivaient dans la peur et sous la pression constante de devoir cacher leur sexualité.
Pendant de nombreuses années, les victimes homosexuelles n'étaient pas incluses dans les cérémonies de commémoration, ni en RFA, ni en RDA. A l'Est comme à l'Ouest, l'homosexualité continuait à être poursuivie. Cela est resté en vigueur jusqu'en 1969.
De part son histoire, l'Allemagne a ainsi un rôle dans la lutte contre la violations des droits des personnes homosexuelles. Dans de nombreux endroits du monde, des personnes continuent à être persécutées pour les sexualité et un simple baiser peut se révéler dangereux."

Le Reichstag


Le Reichstag - Parlement allemand - a été construit avec l'argent versé par la France après 1871, en guise d'indemnités de guerre.
Il a été partiellement détruit en 1933, par l'incendie qui a marqué le début de la chasse aux communistes après l'arrivée au pouvoir d'Hitler. Il a ensuite été rénové pour accueillir le Parlement et le Bundestag y a siégé pour la première fois en 1999, lors de l'inauguration.



A côté du Reichstag, des dalles d'ardoise fichées correspondent aux 96 députés de gauche ou du centre éliminés par les nazis après leur prise du pouvoir.

L'ambassade de France


Sur cet emplacement, propriété de l'Etat français depuis 1860, se trouvait l'ancienne ambassade de France, détruite pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Lors du 40ème anniversaire du traité de l'Elysée (traité franco-allemand), la nouvelle ambassade a été inaugurée par Jacques Chirac et Gerhard Schröder.


Certains lui reprochent son aspect de bunker, à cause des meurtrières qui parcourent la façade. En réalité, le socle fermé contraste avec l'étage très ouvert : l'aspect sécuritaire du rez-de-chaussée s'oppose au luxe et au calme de l'étage.

Brandenburger Tor


La porte de Brandebourg était située dans la zone Est de Berlin, et, s'est retrouvée au milieu du "No man's land" qui séparait les deux zones avec la construction du Mur : gardée par des soldats, elle ne pouvait plus être traversée ni à l'Est ni à l'Ouest.
Tous les évènements importants de l'histoire de Berlin sont liés à cette porte, en tant que symbole de la ville. En tant que plus célèbre monument de la ville, on la trouve sur les euros allemands.

Elle a été construite sur le modèle des propylées d'Athènes. A son sommet se dresse le char de la déesse de la paix, tiré par quatre chevaux. Après les destructions de la guerre, l'Ouest entreprend la restauration du quadrige, l'aigle prussien et la croix de fer ayant été amputé par Berlin Est.
En 1953, elle voit 25 morts à ses pieds, suite à la répression par les Soviétiques de la révolte des ouvriers berlinois.
Le quadrige a été également été abîmé lors de l'ouverture du Mur en 1989, avec l'escalade de la porte. Il a cependant été restauré lors du 12ème anniversaire de la réunification.

Longtemps considéré comme le symbole de la division de Berlin, elle est aujourd'hui l'emblème de l'Allemagne réunifiée.


26 mètres de haut...






Le boulevard "Sous les tilleuls" au bout duquel se trouve la porte. On y trouve, entre autres, l'ambassade de France, de Russie, et des Etats-Unis.

Olympia Stadion



Voici le stade olympique de Berlin, d'une capacité de 80 000 places, mais que je n'ai vu que de l'extérieur pour le moment.
Il a accueilli la finale de la coupe du monde de football en 2006, les derniers mondiaux d'athlétisme, ainsi que d'autres manifestations d'envergure.

vendredi 28 août 2009

East Side Gallery



L'East Side Gallery se trouve à Berlin Est.
Pleine d'images, elle fait 1300 mètres de long : c'est le résidu le plus long et le mieux préservé du Mur qui faisait autrefois 162 kilomètres de long.
Les murs ne sont devenus des fresques multicolores qu'après l'ouverture du mur le 9 novembre 1989.

Pas facile de choisir les photos à publier, tous les morceaux sont vraiment très beaux...





Le baiser de Honecker à Brejnev







Au-delà, c'est la gallerie illégale et sauvage


La restauration de l'East Side Gallery est prévue pour les 20 ans de la chute du Mur : remise en état du Mur, reconstitution des images ... etc.